Viens qu'on s'enprintanise je lui dis/
qu'on s'envénème un peu par cet habit fleuri/
qu'on remplisse de mioches le monde promis
et peut-être renaître dans une nouvelle vie
- il serait mieux qu'on s'automnise/ s'assoupissant
aux bords du fleuve qui s'agite/
nous vêtir du si tendre couvrant
de l'instant qu'on nous à repris si vite
elle - les gens l'oubliaient depuis des années/
seule l'herbe parfois des faire-part lui écrivait/
les rois mages poursuivaient l'étoile sacrée/
moi - une pensée qui s'éffilochait
viens au moins - je criai - aimer quelques images/
dont nous en fairons tendre vent/
mais elle s'était couchée sagement dans les pages
glissant derrière tous les temps
*
traducere - Cindrel Lupe
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