marți, 4 februarie 2014

Apocrife

Viens qu'on s'enprintanise je lui dis/
qu'on s'envénème un peu par cet habit fleuri/
qu'on remplisse de mioches le monde promis
et peut-être renaître dans une nouvelle vie

- il serait mieux qu'on s'automnise/ s'assoupissant
aux bords du fleuve qui s'agite/
nous vêtir du si tendre couvrant
de l'instant qu'on nous à repris si vite

elle - les gens l'oubliaient depuis des années/
seule l'herbe parfois des faire-part lui écrivait/
les rois mages poursuivaient l'étoile sacrée/
moi - une pensée qui s'éffilochait

viens au moins - je criai - aimer quelques images/
dont nous en fairons tendre vent/
mais elle s'était couchée sagement dans les pages
glissant derrière tous les temps

*

traducere - Cindrel Lupe

Niciun comentariu:

Trimiteți un comentariu